En février 2017, Naois a eu sa première crise d'épilepsie. Il avait alors deux ans et demi. À l'époque, nous vivions encore en Éthiopie, où il y avait peu de moyens pour l'aider. Au Kenya ensuite, où nous sommes restés à l'hôpital pendant un certain temps, ils n'ont pas pu faire grand-chose pour lui. Comme Naois allait de plus en plus mal, nous avons décidé de rentrer aux Pays-Bas où nous avons été immédiatement admis à l'hôpital pour enfants de La Haye. Là, il a été confirmé qu'il était épileptique. La forme d’épilepsie dont il souffre n'est toujours pas claire, mais elle est similaire au syndrome de Doose. Il a eu des crises où il tombait d’un coup, des crises tonico-cloniques, des myoclonies et des absences. Presque tout le temps…
Un médicament après l'autre, rien n'a aidé
A l'hôpital, il a essayé une batterie de différents médicaments. Mais rien n'a aidé. Ce furent des mois très difficiles avec un enfant de 2 ans et demi que nous devions tenir par la main en permanence parce qu'il tombait tout le temps. Nous avons dû apprendre à administrer et à commander des médicaments à temps, à suivre des calendriers pour augmenter et diminuer les doses, à suivre la réaction de Naois aux médicaments, à passer des nuits blanches pleines de peur des crises et de la possible SUDEP qui les accompagne, à aller aux urgences de temps en temps parce que Naois tombait souvent sur le visage. Tout cela avec un bébé qui ne pouvait pas être laissé seul un seul instant.